![]() ![]() Trésors du Nord : Civilisation, histoire, familles et innovations des Flandres et du Nord en particulier Dîner d’automne Le lundi 2 octobre 2017 à 19h30 Alain Tapié Alain Tapié est titulaire d’un doctorat d’histoire de l’art et d’une licence d’études hispaniques. Il commence sa carrière à l’Inspection générale des musées de la Direction des musées de France, où il est chargé de la conception et de l’organisation de la formation permanente des conservateurs de province. Nommé en 1984 conservateur et directeur du musée des Beaux-Arts de Caen, poste qu’il occupera jusqu’en 2003, il est en parallèle chargé d’enseignement en muséologie à l’Ecole du Louvre et professeur invité à l’UFR d’histoire de l’université de Caen. Il obtient en 1993 le titre de conservateur en chef du patrimoine. C’est en 2003 qu’il est nommé directeur du Palais des Beaux-Arts de Lille et de l’Hospice Comtesse, poste qu’il occupe encore aujourd’hui. Alain Tapié a déjà assuré le commissariat d’une exposition de référence sur le thème des vanités, organisée au musée des Beaux-Arts de Caen en 1990, et est l’auteur de l’ouvrage publié à cette occasion aux éditions Albin Michel : Les Vanités dans la peinture au XVIIe siècle, méditation sur la richesse, le dénuement et la rédemption. Il a en outre publié des ouvrages sur des sujets aussi divers que l’impressionnisme Un Palais pour l’Art… Le palais des beaux-arts de Lille est l’un des plus grands musées de France et le plus grand musée des beaux-arts, en dehors de Paris, en nombre d’œuvres exposées. Alain Tapié nous évoquera ses souvenirs comme conservateur du Palais des Beaux-arts de Lille, ses découvertes mémorables, et aussi nous évoquera les enjeux des politiques muséales actuelles. Créé en 1792 sous l’impulsion du peintre Louis Joseph Watteau, directeur de l’Académie des beaux-arts de Lille, le fonds initial du musée est constitué d’œuvres confisquées aux émigrés et aux institutions religieuses de la ville au lendemain de la Révolution, parmi lesquelles plusieurs tableaux de Rubens, Van Dyck ou Jordaens. Le mécène et collectionneur Charles Lenglart en fut un des premiers conservateurs. Il s’enrichit, en 1803, des œuvres données par l’État, conformément aux dispositions du décret Chaptal à l’origine de la création de nombreux musées de province, et le musée ouvre au public en 1809. Si l’État reste ensuite un contributeur important aux collections du musée, ce sont surtout les legs et donations, à partir des années 1850, qui conduisent à la constitution du fonds actuel.
En 1881, la collection de tableaux atteint une dimension telle que Géry Legrand, maire de Lille, décide la construction d’un palais des beaux-arts pour les accueillir. Son ouverture, en 1892, offre l’occasion de regrouper plusieurs collections de peintures, et aussi de sculptures, de dessins, de pièces anciennes et d’objets d’art, jusqu’alors dispersées. Les acquisitions de la ville sont par ailleurs très dynamiques jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Elles comprennent quelques œuvres majeures, de David, Goya, Delacroix, Courbet, Corot ou Puvis de Chavannes, dont certaines ont marqué l,histoire de la peinture, mais surtout des œuvres anciennes ou contemporaines d’artistes d’origine régionale et locale qui viennent compléter les autres formes d’apports. Il en résulte des collections où les pièces flamandes et hollandaises du XVe au XVIIe siècle et françaises du XIXe siècle tiennent une place de tout premier rang. Tirées d’un fonds de plus de 70.000 œuvres, le musée en propose aujourd’hui près de 2.000 à la visite. Ce sont en particulier 200 pièces de sculptures, de peintures et d’objets d’art de l’Europe médiévale et de la Renaissance, plus de 500 œuvres peintes du XVIe au XXe siècles, quelque 135 sculptures du XIXe siècle, une belle collection de céramiques du XVIe au début du XXe siècle et 15 plans-reliefs au six-centième de villes fortifiées par Vauban. Le musée possède également un cabinet des dessins riche de 6.500 feuilles de dessins et d’estampes du XVe au XXe siècles et une collection numismatique de plusieurs milliers de pièces et médailles, ainsi que 250 matrices de sceaux allant du XIIIe au XIXe siècles. Rénové entre 1991 et 1997, le musée accueille aussi une salle d’expositions temporaires, un auditorium, une bibliothèque et des ateliers pédagogiques. _________________________________________ La soirée aura lieu au salon Duc de Luynes
Pour le dîner du 2 octobre 2017 _________________________________________ CLÔTURE DES INSCRIPTIONS LE VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2017 à 24 heures. L’ENVOI DE CHÈQUES EST PRÉFÉRÉ AU PAIEMENT EN LIGNE Rédigez vos chèques à l’ordre « Le Paris du Nord » TENUE DE SOIREE AUCUN PAIEMENT SUR PLACE. ces dîners sont ouverts à tous, même non nordistes ; Venez nombreux, prévenez vos amis et proches. Les dîners commencent tôt pour éviter les départs tardifs, __________________________________________ Quelques futurs sujets abordés : Van der Weyden __________________________________________ Reportages sur nos derniers dîners _________________________________________ Coordinateur et président: Thierry PROUVOST |